L'ouvrage de Soetrich |
S’étendant sur
une emprise d’une quinzaine d’hectares au nord de Thionville près de la route nationale 53 qu’il surveillait, ce gros ouvrage
hébergeant 600 hommes dont une vingtaine d’officiers comporte six blocs de combat armés comme d’habitude de mitrailleuses
de 7,5 simples ou en jumelage, de canons antichar de 47 mm, de fusils-mitrailleurs, de lance-grenades, de mortiers
de 81 mm, de lance-bombes de 135 mm et de canons de 75 mm mod. 32 sous tourelles à éclipse. L’entrée des munitions et le
bloc 2 (le plus au nord) occupent chaque extrémité de la galerie principale, longue de 600 mètres, épine dorsale de
la fortification où viennent se raccorder d’abord l’entrée des hommes donnant dans la caserne et l’usine électrique,
ensuite les accès aux différents blocs, le tout étant desservi par la voie réglementaire de 60 cm. |
Les galeries |
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Seul accès actuel de l'ouvrage, l'entrée hommes communique avec les galeries par un puits d'une vingtaine de mètres, garni d'un escalier
de béton entourant la cage d'un monte-charge. Celui-ci, formellement interdit aux hommes de même que ceux des autres blocs, n'était destiné qu'à la manutention des caisses diverses
(obus, vivres, etc.) ou éventuellement au transport combien précieux des grosses légumes, journalistes, parlementaires, officiers
supérieurs, président de la République, qui vinrent en rangs serrés visiter l'ouvrage après son achèvement. |
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Une porte parasouffle isolant le magasin à poudre principal, dit M1, du reste de la galerie conduisant aux blocs. |
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