L'ancienne papeterie d'Essonnes

Vues diverses et détails



Allongés au crépuscule le long d'un bras de l'Essonne, ces deux édifices retrouveraient toute leur gloire en formant l'amorce d'un futur musée du papier, inclus ou non dans un ensemble résidentiel : ce sont eux qui recèlent, en effet, les piles hollandaises et le réseau de chemin de fer industriel.
Au hasard des visites et des saisons, un détail fortuitement découvert ici ou là comme ce joli oeil-de-boeuf, cet incroyable assemblage de charpente pour former le petit côté des sheds ou cette éphémère stalactite de glace accrochée à l'entablement d'un chapiteau...
Boîtes à pigments.

Alors qu’au milieu du XIXe siècle le chiffon était encore la matière première principale, il fut rapidement supplanté par la fibre de bois. Le déchargement des billes en même temps que le départ des produits finis se faisait, accroissement de production oblige, par l’intermédiaire d’une plate-forme, le port Darblay, située aux Bas Vignons, au bord de la Seine, où subsistent encore quelques bâtiments reliés à l’usine principale par un assez long tunnel à voie unique. De là partait un raccordement vers la voie ferrée de la compagnie PLM passant entre elle et le fleuve.

Quant au Moulin Galant, un des sites de l’usine depuis l’origine, tout au sud du complexe, les locaux sont transformés avant la première guerre pour recevoir une autre machine. La vapeur, produite dans l’usine moderne, était conduite par des canalisations aériennes encore visibles à travers les jardins ouvriers au sud de la papeterie.




Bâtiments subsistants de Port Darblay.


Suite.