Le caprice du comte Mattei (suite)



La salle rouge, aux colonnes de bois peint, est éclairée par une très belle verrière.

La visite, tel un parcours initiatique, se poursuit dans la chambre violette qui, protégée par le pont-levis pour rire barrant symboliquement l'escalier et commandé comme un vrai par un treuil installé dans une chambre de manoeuvre, permet l'accès à la salle des visions et à la chambre sommitale de la Rocchetta.
Dans le genre médiéval, il y avait aussi, un peu plus bas, une fausse prison avec pourtant de vraies chaînes. Mais aucune trace de squelette, vrai ou faux.
La chambre anglaise occupe le point le plus élevé de la tour la plus excentrée de l'ensemble. Des fenêtres la perçant sur les quatre points cardinaux, on a une vue imprenable aussi bien sur la campagne que sur le château lui-même. Cette vaste pièce, aux doubles vantaux, chauffée par une grande cheminée, où l'on devait se sentir bien devant un bon feu tandis que se déchaînaient les intempéries, est décorée de boiseries dans un style fortement apparenté à celui des châteaux anglais. Quant au combustible, ce devait déjà être un exercice calorigène pour les domestiques que de le monter...
Décorant la porte de l'ex-auberge donnant sur le parc, une céramique de saint Georges terrassant un bestiau sans doute animé de mauvaises intentions.

D'excellents sites en langue italienne détaillent la vie et l'oeuvre du comte Mattei et montrent sa demeure.
J'ai puisé beaucoup d'informations dans ce très intéressant site italien.

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