Les forts Brialmont d'Anvers (suite)



L'aspect initial des casemates n'est pas aisément perceptible de nos jours. Mais à partir de l'entre-deux-guerres et au long des années d'occupation militaire belge qui ont suivi, de nombreux casernements ont été, à l'exemple de la Chartreuse de Liège, constellés de divers dessins, devises, phylactères, proverbes d'origines variées. La Belgique n'est pas pour rien la patrie de la BD.
Ci-après, un échantillon de la décoration pariétale du fort V. A de rares exceptions, et contrairement à la Chartreuse, il s'agit essentiellement soit de scènes de la vie militaire, généralement en temps de guerre, soit de maximes et proverbes. Les lecteurs qui veulent réviser leur néerlandais pourront s'exercer, sinon le passage de la souris fera apparaître le texte en français.
Sur cette scène de combat (ci-dessus), l'assemblage métallique peut faire penser à des barrières Cointet, barrages de cornières enchevêtrées de fils et placées en travers des routes. Il n'y en avait pourtant plus après la Seconde Guerre mondiale, période qu'indique clairement l'uniforme. En tout cas, la scène est gore : le combattant central vient de se faire arracher un pied... (On espère que c'est un méchant.)
Un chien d'inspiration disneyenne, de race très courante.
Hélas, pas vu de graffiti érotique... La raison n'est quand même pas la devise aperçue
page précédente « Sois pur en paroles et en actes » ?



Page suivante.