Les Grands Moulins de Paris (suite)



En pratique, comment sont agencés les circuits d'un moulin ? Depuis les silos à blé sale, celui qui vient d'être livré, multipliés par le nombre de variétés ensilées, le blé est épierré, nettoyé, séparé d'autres débris végétaux, à nouveau stocké dans les silos à blé propre. Après une période d'humidification contrôlée qui le rend plus tendre, il tombe dans les broyeurs à cylindres cannelés, qui remplacent les meules d'autrefois, et le mélange de son et de farine est remonté tout en haut du bâtiment, à présent par aspiration pneumatique, jadis par des élévateurs à godets. Après passage dans les plansichters, il est dirigé selon sa grosseur et sa pureté soit, quand il a passé tous les tamis, vers la vis à farine, où l'art du meunier le mélangera dans des proportions choisies à d'autres farines d'étapes précédentes, soit vers la suite du processus d'écrasement assuré par les claqueurs et les convertisseurs, à cylindres lisses, qui réduisent en farine les semoules (qui sont les fragments de l'amande du grain).
Broyeurs à grains Bühler.
 

 Brooses à sons et sasseurs.

 

 

 

 

 

 

Elévateur à godets.

 

Suite.