Pendant
près de cinquante ans, les produits
étaient séparés et transportés différemment : le gypse dur, en petite quantité, chargé dans des rames dédiées,
sortait par la galerie inférieure, dite du petit treuil, d'où il rejoignait la voie principale. Le gypse
tendre, bien plus abondant, passait par le roulage supérieur terminé par un culbuteur vidant les berlines
dans des trémies qui dans un premier temps chargeaient les véhicules faisant l'aller et retour entre le
cavage et les ateliers au bord de la Seine, puis ultérieurement se déversaient directement sur le tapis
roulant.
Après plusieurs essais de perfectionnement du petit treuil, qui se singularisèrent par la phénoménale quantité
de lubrifiants nécessitée par le dispositif à tel point qu'elle mettait sa rentabilité en question, la
galerie afférente fut abandonnée vers le milieu du siècle. Subsiste près de l'entrée la profonde fosse (ci-dessous)
contenant les poulies.
Toute la production passa désormais par le roulage supérieur, celui de l'entrée des Hautmonts. Les parois
s'imprégnèrent alors pendant des décennies des fumées des locotracteurs Diesel qui traînaient les rames.
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