Pontisse (suite) |
Ci-dessous, l'ancien couloir de retraite conduisant à la tête de l'ouvrage. Il a été sérieusement secoué
par les bombardements aériens de 1940 qui ont décollé de nombreux ménisques. Au fond à gauche de ce couloir
une galerie (en bas à gauche) donne accès à l'ex-coupole de 57 mm recevant désormais un obusier de 75 mm (en bas à droite).
Comme dans tous les locaux anciens des forts Brialmont, le béton n'est pas ferraillé.
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C'est depuis
le quadrilatère qu'on accède réglementairement au pied de la coupole du saillant II. Ici, l'ouverture (photo ci-dessous)
est bouchée par un mur de béton percé d'une porte métallique coincée.
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Un seul moyen autorise l'accession à ce local. Il nous a permis de constater son agencement. Le treuil de secours, mû manuellement, est encore en place. Il permettait de monter les munitions. On remarque de surcroît les six crochets numérotés où les cinq servants et le chef de pièce accrochaient leur fourniment. | |
Deux vues du pied de tourelle : on distingue les crochets, la porte hermétique en acier, bloquée en
position fermée, une grille subsistante d'alimentation d'air sous pression (réglable par une clé carrée). Le morceau de
choix est le treuil de secours, disposé légèrement décalé sous le puits des munitions. |
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L'habitation
du commandant du fort, chambre et bureau, située bien évidemment au niveau du quadrilatère, est au coeur d'un réseau
de pièces et de couloirs. La chambre est desservie directement par la large entrée en arc surbaissé (ci-contre), mais communique simultanément avec un ensemble de locaux dédiés au commandement (bureau de tir, téléphone) qu'on aperçoit à gauche à l'arrière-plan sur la photo ci-dessous. |
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Doublant celles de l'escarpe au niveau supérieur, des latrines au pissoir toujours en pierre bleue, expressément désignées comme telles par une pâle inscription. |