Le caprice du comte Mattei (suite)



La curieuse façade de la salle des Quatre-Vingt-Dix, ainsi appelée car elle devait héberger un banquet de nonagénaires, domine le jardin et les serres.

 

 

Ci-après, en cinq pièces un concentré de l'éclectisme des styles : colonnes torsadées dans la chambre blanche, appelée aussi parfois chambre du pape, un style arabisant pour la salle des houris ou hispano-mauresque pour la loggia de Caroline, des stucs copiés de l'antiquité romaine pour la salle des miroirs et, pour la salle de musique, accessible par le péristyle de la cour des lions, une décoration aux chapiteaux plus toscans qu'autre chose.
Si les baies dominant la campagne sont vastes, l'architecte a su, dans les compositions intérieures, établir des fenêtres donnant des vues partielles sur le château. Chaque coup d'oeil offre un nouveau point de vue inattendu, formant comme les pièces d'un puzzle au visiteur ébloui autant que rapidement égaré.

Suite.